Nous apprenons que notre confrère nigérien, le journaliste d’investigation Moussa Aksar, membre du Comité de pilotage de la plateforme franco-africaine Médias & Démocratie, vient de porter plainte « contre x » pour diffamation suite à des écrits parus sur les réseaux sociaux alléguant qu’il « aurait pris de l’argent auprès d’un opérateur économique pour une campagne médiatique de dénigrement visant des personnalités politiques « .
» C’est faux et archi faux ! D’ailleurs, ceux qui ont distillé ces informations se cachent derrière des faux profils. C’est de la médisance lâche et puérile !« , affirme notre confrère Moussa Aksar dans une récente publication d’Air Info. Pour de nombreux observateurs, Moussa Aksar – directeur de l’hebdomadaire L’événement du Niger et correspondant de l’agence Reuters -, est dans la ligne de mire de « tous ceux qui ne veulent pas le voir continuer son travail d’investigation dans le cadre de l’affaire dite du « ministère de la Défense » ». Pour rappel, Moussa Aksar a déjà porté plainte le 16 mars 2020 contre Hima Aboubacar dit « petit Boubé » pour menaces de mort. Une plainte qui n’a pas eu de suite.
Moussa Aksar est connu au Niger et au-delà pour ses enquêtes courageuses dans la lutte contre la corruption, le terrorisme, etc. Il est partenaire de l’OCCRP (Organized Crime and Corruption Reporting Project) qui est un regroupement de journalistes d’enquête et de centres d’enquête fondé en 2006 ; mais aussi membre de l’ANCIR et de Global Investigative Journalism Network (GIJN). Par ailleurs, Moussa Aksar est membre du Consortium international des journalistes d’investigation et depuis un an président de la cellule Norbert Zongo pour le journalisme d’investigation en Afrique de l’Ouest (CENOZO).
Ces pratiques de diffamation sont bien connues : elles consistent à menacer ou tenter de décrédibiliser un confrère journaliste pour l’empêcher de poursuivre son travail d’investigation. Médias & Démocratie invite tous ses partenaires de diffuser cette information et demande que cessent les diverses pressions exercées contre notre confrère.
Pour le Comité
Olivier Piot, directeur de M&D